jeudi 6 janvier 2011

Des rumeurs qui tuent...

Aujourd’hui, toutes les raisons sont bonnes pour s’en prendre à quelqu’un d’autre. C’est la mode sur internet. Des sites du genre “www.hatebook.com” sont spécialement conçus à cet effet. On peut s’y défouler totalement sur le dos de qui on veut. D’ailleurs, vous pouvez toujours aller vérifier si vous n’êtes pas la cible de quelqu’un.

En voulant vous faire du mal ou se venger, une personne peut s’amuser à détruire votre réputation. Vous serez humilié, ridiculisé et discrédité. De cette manière, personne ne portera plus attention à ce que vous dites, vous serez isolé de plus en plus. Même vos amis vous laisseront tomber. Une personne peut avoir lancé des fausses rumeurs à votre sujet. Une rumeur se répand très vite dans l’entourage. Mais, ce n’est pas assez pour qui vous en veut. Cette personne ne vous laisser aucune chance. Cela doit faire le plus de mal possible. Alors, pourquoi pas l’internet ? Oui ! Bien sûr.  Ça se répand encore plus vite à l’intérieur des réseaux sociaux comme Piczo, Facebook, Twitter, etc. Sur internet, c’est devenu une compétition. C’est à qui lancerait le plus gros scandale. Cela n’a aucune importance que cela soit vrai ou non. On se valorise au nombre de “clics”, à la popularité de ce qu’on lance sur le net.

Selon une étude effectuée en Allemagne en 2009 et publiée dans la revue “Proceeding of the National Academy of Science (PNAS), la rumeur l’emporterait sur les faits réels lorsqu’il s’agit de se faire une opinion à propos de quelqu’un. Ralf Summerfield, chercheur de l’institut Max-Plenck, croit que la rumeur est perçue comme fiable parce qu’elle est devenue, au fil des temps, un outil de collecte d’information.

Mais, à ce que je sache, une information subit autant de transformations qu’il y a de récepteurs qui traitent la même information avant de la transmettre. De plus, est-ce que l’on communique toujours avec exactitude le message reçu? Bien sûr que non. On traite l’information d’abord et on transmet ce qu’on a compris. C’est le jeu du téléphone. Chacun transmet ce qu’il a compris de la manière qu’il le comprend et qu’il peut le communiquer. C’est un processus où chacun enlève ou rajoute son petit bout d’histoire. Le message original s’en trouve totalement déformé. Cela est vrai pour toute information, vraie ou fausse. Mais, lorsqu’il s’agit du Gang Stalking, les fausses rumeurs ont pour but de tuer psychologiquement la personne ciblée.

Référence:
http://francequenneville.blogspot.com/2011/01/organized-stalking-disinformation.html

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